Classement 2022 des "jeunes universités" du THE : l’excellence scientifique de la France récompensée

Étudiants

Le Times Higher Education vient de rendre public THE best young universities, classement annuel des « jeunes universités » qui répertorie les meilleures universités du monde qui ont moins de 50 ans d’existence. Pour la première fois, c’est une université française, Paris Sciences et Lettres (PSL) qui arrive en tête du classement. Au total, figurent cinq établissements français dans le Top 20 :  l’Institut polytechnique de Paris (6e place), Sorbonne Université (12è) et l’Université de Paris, ex-aequo avec Paris-Saclay (à la 18e place), en plus de PSL.

"L’excellence de nos universités rayonne au plan international et ce, grâce à notre politique d’investissement massif". C’est en ces termes que la ministre française chargée de l’enseignement supérieur se réjouit "de voir nos établissements publics expérimentaux apparaitre aux premiers rangs du palmarès des meilleures jeunes universités de THE". Le Times Higher Education réalise en effet, depuis quelques années, à partir d’un abstract de son classement annuel, un nouveau palmarès qui reflète la qualité des établissements d'enseignement supérieur de création récente.

 

12 établissements français dans le Top 100

Avec cinq établissements recensés dans le Top 20 et au total 12 dans le Top 100, la France se classe ainsi à la 6e place mondiale, sur la base du nombre d’établissements cités dans le palmarès.

Après PSL, l’Institut polytechnique de Paris, Sorbonne Université, l’Université de Paris et Paris-Saclay, s‘inscrivent également dans le classement du THE sept autres établissements répartis sur tout le territoire français  :

  • IMT Atlantique (44e position),

  • l’Université de Montpellier (61e),

  • Aix-Marseille Université (62e),

  • l’Université de Bordeaux (65e),

  • l’Université Grenoble Alpes et l’Institut Agro, école multi-campus (91e, ex-aequo),

  • l’Ecole centrale de Nantes (99e).

 

Les raisons du succès

Pour expliquer le succès des "jeunes universités" françaises, le ministère de l’enseignement supérieur met en avant trois facteurs :

  • la politique de regroupement d’établissements, grâce à loi de 2018 sur l'expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d'enseignement supérieur et de recherche, qui a permis l’émergence de nouveaux modèles d'université française ;

  • le programme d'investissement d'avenir du Plan de Relance qui met en avant les "initiatives d’excellence" en matière d’enseignement supérieur et de recherche promues par le Gouvernement français ;

  • la nouvelle loi de programmation de la recherche (2021) qui a apporté de nouveaux atouts aux universités (augmentation des budgets et des crédits de recherche, création de chaires de professeur junior, valorisation du doctorat) et qui permet "de poursuivre et d'intensifier la production scientifique et d'améliorer l'attractivité vis-à-vis des chercheurs internationaux".

 

Une méthodologie adaptée

Pour le classement THE best young universities, plus de 400 institutions dans 68 pays ont été évaluées. Même s’il ne concerne que les établissements d’enseignement supérieur fondés depuis 1972, c’est globalement la même méthodologie que celle du classement général (THE World University) qui est adoptée.

Ce classement général évalue les universités dans leurs missions principales : enseignement (qualité des formations), recherche (volume et réputation), transfert de connaissances (revenus industriels) et ouverture internationale (mobilité des étudiants, personnels, recherche). Dans le classement des "jeunes universités", quelques pondérations sont néanmoins opérées pour mieux refléter le profil de ces établissements avec l’introduction d’autres indicateurs de performance et notamment le recueil d’avis d’étudiants, d’universitaires et d’entreprises.

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Publié le : 03/03/2022 à 09:07
Mis à jour le : 03/03/2022 à 09:10