Classement Leiden : la France confirme son rayonnement scientifique international
Le classement du Centre d'études scientifiques et technologiques (CWTS) de l'université de Leiden aux Pays-Bas, appelé plus simplement le classement Leiden, vient de confirmer le rayonnement scientifique de la France au niveau international. Rendu public le 22 juin, le classement Leiden distingue cette année 30 établissements français, dont 13 établissements dans le Top 500, quatre dans le Top 200 et un dans le Top 100, parmi les 1300 grandes universités analysées.
Le classement Leiden a pour spécificité, par rapport à ses grands concurrents, de classer les universités du monde entier en fonction essentiellement du nombre de publications académiques, en volume et selon l'impact des citations pour chacune des institutions. En plus de l'impact des publications et des citations, le Leiding Ranking classifie les universités selon d’autres critères, et notamment les collaborations scientifiques, institutionnelles ou entrepreneuriales.
Quatre établissements français parmi les 200 meilleures universités mondiales et 13 dans le Top 500
"La présence de 30 établissements au sein du classement dévoilé par l’université de Leiden illustre la reconnaissance au niveau international du potentiel scientifique de la France ". Comme l’écrit le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche français qui se félicite de ces résultats, le palmarès obtenu par la France pour l’impact de ses publications classe en effet 13 établissements dans le Top 500, quatre dans le Top 200 et un dans le Top 100.
Plus précisément, Sorbonne Université, en étant classée 14e université européenne et 97e mondiale, devient la première université française du ranking pour l’impact des publications. En outre, note le ministère, le classement de l’Université Paris Saclay (112e position), de l’Université Paris Cité (115e) et d’Aix-Marseille Université (194e) permet à la France de "conserver quatre établissements parmi les 200 meilleures universités mondiales".
Plus loin dans le classement, on retrouve ainsi, entre le 200e et le 500e rang, neuf autres établissements français :
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l’Université Grenoble Alpes ;
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l’Université Claude Bernard, Lyon 1 ;
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l’Université de Montpellier ;
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l’Université Toulouse 3 – Paul Sabatier ;
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l’Université Paris Sciences et Lettres (PSL) ;
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l’Université de Strasbourg ;
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l’Université de Bordeaux ;
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l’Université de Lorraine ;
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l’Université de Lille.
Une 9e position mondiale
Grâce à ce bon classement, comme l’année dernière, la France retrouve ainsi une 9e position mondiale sur la base du nombre d’établissements classés dans le Top 500. Elle se situe après la Chine, les États-Unis, l’Allemagne, la Grande Bretagne, la Corée du Sud, l’Australie, le Canada et l’Italie.
Pour le ministère, ce classement est le résultat de "la mise en œuvre d’une politique volontariste pour la reconnaissance du potentiel scientifique des universités françaises dans le monde entier". Les "leviers mis à disposition des établissements" dans le cadre de la Loi de Programmation de la Recherche (augmentation du budget, création de chaires de professeur junior, valorisation du doctorat) devraient permettre, selon le ministère, "d’intensifier la production scientifique en termes de publications, notamment, et d’améliorer l’attractivité vis-à-vis des chercheurs internationaux".
Cinq champs disciplinaires et quatre critères
Le classement Leiden, qui s’intéresse plus particulièrement à cinq champs disciplinaires précis (médecine, physique, sciences de la Vie et de la Terre, mathématiques et sciences humaines et sociales), est basé sur quatre critères majeurs :
- le volume de publications et leur impact pour un établissement donné ;
- le nombre de collaborations (scientifiques, institutionnelles ou entrepreneuriales) ;
- la dimension d’ouverture des articles scientifiques ;
- la part de femmes parmi les auteurs des articles publiés.
Le moteur de recherche du site de Leiden permet ainsi de croiser champs disciplinaires et critères pour affiner les résultats.