Classement des masters en finance du Financial Times : la France dans le groupe d’élite
Le Financial Times (FT) vient de publier son palmarès 2022 des masters en finance et les meilleurs d’entre eux sont français ! Dans ce ranking, les écoles françaises forment ce que le FT appelle "le groupe d’élite" puisqu’elles occupent une nouvelle fois les cinq premières places du palmarès.
Le Financial Times, quotidien économique et financier britannique, publie chaque année depuis 2018 un classement des meilleurs masters en finance "pré-expérience" (master en formation initiale qui concerne les étudiants qui ne sont pas encore entrés sur le marché du travail). Comme l’année dernière, c’est la France qui rafle la mise. Les grandes écoles françaises occupent les cinq premières places du podium.
Un classement inchangé qui confirme l’excellence française
Parmi les 55 écoles du monde entier passées à la loupe par le Financial Times, ce sont donc les mêmes que l’année dernière, pour la France, à monter sur le podium. Ces cinq grandes écoles françaises sont d’ailleurs classées dans le même ordre qu’en 2021, une façon de confirmer une forme d’excellence française en matière économique.
Depuis 2018, avec quelques variations dans l’ordre d’arrivée, ce sont ces cinq écoles françaises qui confirment leur leadership mondial :
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HEC Paris ;
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ESCP Business School ;
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SKEMA Business School ;
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ESSEC Business School ;
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EDHEC Business School.
A la suite de ce Top 5 franco-français, on retrouve trois écoles européennes (au Royaume-Uni et en Espagne) ainsi qu’une université chinoise et une université américaine. Cependant, deux autres écoles françaises figurent également dans ce classement. Il s’agit de :
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Rennes School of Business (au 23e rang, qui gagne une place) ;
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Grenoble Ecole de management (en 24e position).
De très nombreux critères de classement
Pour élaborer son classement, le Financial Times fait appel à de très nombreux critères. Parmi ceux-ci, on retiendra :
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le salaire moyen trois ans après l’obtention du diplôme ;
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le taux d’emploi trois mois après l’obtention du diplôme ;
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le rapport entre le coût des études et le salaire des étudiants ;
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le pourcentage d’étudiants internationaux dans l’école ;
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la mobilité internationale des étudiants et le nombre de professeurs étrangers ;
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le pourcentage de femmes à la fois chez les étudiants et parmi les enseignants.